THIERRY GAHINET - LA VIE EN CHANSONS

lundi 21 novembre 2005

KAN AR BOBL

1985,
printemps du
Kan ar Bobl.
Bien décidé à
me présenter
à deux concours,
celui de composition
en français avec "Au pays de l'indifférence"et avec "En em goll a garfenn" dans la catégorie création nouvelle en breton. Je m'étais entouré pour la circonstance d'Alain Gloaguen au piano et de Lisa Dumonteil à la seconde voix. On a eu les deux premiers prix. Mais le croirez-vous ? J'espérais une retombée médiatique importante et des propositions de spectacle. Je n'ai quasiment rien eu bien que mes prestations sur scène, notamment au cours du gala final, aient été saluées chaleureusement par la salle du palais des congrès de Lorient. Je n'étais pas un chanteur bretonnant, ni situé dans la mouvance du courant breton. Mais je ne regrette pas de chanter en breton même si je ne maîtrise pas bien la langue et son accentuation. Je le dis souvent à mes détracteurs : Ne trouvez-vous pas que Nina Simone a un charme fou quand elle chante "Ne me quitte pas". A quoi bon me coller une étiquette de ceci ou de cela. Je suis un chanteur et un artiste qui veut susciter avant tout l'émotion.
J'ai toujours préféré pour des raisons pratiques m'entourer d'un accompagnement restreint. J'aime les duos ou trios sur scène. Mais lorsque la technique est bien maîtriséé, ca vaut le coup de privilègier un univers plus riche en son. Bref, il faut souvent utiliser le manque de moyens et vivre le spectacle d'une autre façon. Je l'ai toujours dit, une soirée-cabaret et un spectacle sur scène exigent des compétences différentes. Je dirais que ce n'est pas le même métier. J'ai toujours été beaucoup plus à l'aise dans la première catégorie.
(Photo : Au Kan ar Bobl à Lorient en 1985)

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