THIERRY GAHINET - LA VIE EN CHANSONS

mardi 30 janvier 2007

HISTOIRES DE CHANSONS

HISTOIRES DE CHANSONS
Il me parait intéressant de vous confier quelques pistes afin de suivre le labyrinthe qui nous conduit à une chanson. Je n'ai écrit aucune chanson pendant quinze années. Les mots ne venaient plus sous ma plume; les mélodies non plus. Et puis tout à coup, tout m'est revenu. Premier acte, Il y eut d'abord Jean Michel Deudon qui souhaitait enregistrer un CD et qui me demande d'écrire des textes et des textes. Nuit aprés nuit, j'ai tapé sur mon PC les paroles d'une dizaine de chansons. J'ai posté trois lettres par nuit pour Jean Michel dans sa tannière de Plomodiern. Je dormais quatre heures et je m'en allais travailler. Et tout reprenait le soir suivant. Ainsi sont nées quantité de chansons que vous trouverez sur les albums "De rive en rêve" et "Farandole". Et Jean Michel est parti très vite dans le paradis des musiciens.
Deuxième acte, Ma belle rencontre avec Thierry Louboutin et les éblouissements des musiques. Deux répétitions par semaine et nous enregistrons très vite le fruit de nos émotions. Un musicien venait donner une nouvelle couleur à beaucoup de ces textes.
Voici donc l'histoire de chacune de ces chansons.
LES AMOUREUX DU TRAIN DE NUIT :
Je dois vous confier que les voyages me donnent l'opportunité d'écrire des textes. Dans les trains, bus, avions, je ne peux me passer de mon petit carnet. Je commence généralement plusieurs chansons de front. C'est sûrement le moment, celui du transport, qui me transporte aussi vers des imaginaires. C'est ainsi que j'ai écrit "Les amoureux du train de nuit".
Dans un train biensûr, au départ de Quimper, à quelques sièges, deux amoureux très jeunes, beaux et fous l'un de l'autre, me donnent le départ du voyage. "Les amoureux se reconnaissent dans le tunnel de leurs grands yeux". J'ai pris plaisir à mélanger leur amour au mouvement du train, des paysages qui déroulent le mystère, à la nuit qui s'insinue dans le wagon.
Quelques mois passent et je donne le texte à Thierry Louboutin qui me rappelle quelques jours plus tard et me siffle la mélodie au téléphone.
Une répétion plus tard, les deux guitares s'accordent parfaitement et la chanson est vite dans la boite à malices de notre petit Yamaha. On n'a pas gardé le sifflet mais j'ai une version dans mes archives avec les trémolos de ce joli sifflet.
(Photo : Dom Le Guichaoua, Thierry Louboutin et Thierry Gahinet lors d'une séance de répétition)

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